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les appartements royaux

L’aspect actuel des salles de l'aile François Ier résulte des restaurations de Félix Duban qui a imaginé les décors d’un appartement royal à la Renaissance.

Au 1er étage, la présentation évoque le mobilier disparu des Valois. En effet, celui des rois de la Renaissance, sculpté, peint, doré et même enrichi de tissus brodés, a beaucoup souffert lors des nombreux déplacements imposés par le mode de vie itinérant de la Cour. Aujourd'hui, très peu de mobilier de cette époque est parvenu jusqu'à nous.

Au 2e étage, le mobilier de style néo-renaissance, montre l'influence de la Renaissance sur les arts décoratifs et sur la peinture historique au 19e siècle.

La chambre de la reine (1er étage)

Chambre de la reine_les appartements royaux (T. Bourgoin)Voir l'image en grandSelon la tradition, c’est dans cette pièce que la reine Catherine de Médicis meurt en 1589. Les murs sont décorés du monogramme de la reine, deux C entrelacés avec le H de Henri II. Cette pièce est l'occasion d'évoquer la journée de la reine. Au lever, elle se rend à la messe puis reçoit des visiteurs. Le dîner achevé, la reine reçoit des ambassadeurs ou des hôtes de marque. L’après-midi, les femmes assistent aux exploits sportifs des hommes et peuvent monter à cheval, tirer à l’arc ou suivre la chasse, mais le plus souvent, elles font la conversation, de la musique ou des travaux d’aiguille. Enfin, le souper public est régulièrement suivi d’un concert ou d’un bal.

La galerie de la reine (1er étage)

Galerie de la reine_les appartements royaux (T. Bourgoin)Voir l'image en grandLa galerie, lieu de promenade intérieure, donnait sur les jardins royaux. Destinée aux réceptions, on y évoque le rôle de la musique, de la danse, et les galeries de portraits aux 16e et 17e siècles. Deux à trois bals par semaine rythment la vie de la cour. Après le bal, on joue aux cartes, aux dames, aux échecs ou aux dés. La reine Catherine y organise des représentations de tragédies et Henri III invite des comédiens de la commedia dell’arte. Poètes et érudits viennent aussi aux réceptions ; c'est ainsi que Ronsard rencontre à Blois Cassandre Salviati, la mignonne de son célèbre poème.

La salle du roi (1er étage)

salle du roi_les appartements royaux (D.LEPISSIER)Voir l'image en grand François Ier prend ses repas dans la grande salle des appartements, souvent seul, parfois avec un ou deux proches ou hôtes de marque. Puis, il donne audience sous un dais et aime à discourir sur toutes sortes de sujets. Selon l’usage français, la salle est ouverte à tous. Tapisseries, meubles sculptés et pièces d’orfèvrerie y sont exposés pour montrer la puissance du souverain et la richesse du royaume. La salle conserve deux cheminées et une porte datant de la construction de l’aile (1515-1518). Les sols et le décor peint des murs et des plafonds sont des créations de Félix Duban.

Le studiolo (1er étage)

studiolo_les appartements royaux (D. Lépissier)Voir l'image en grandAménagé par François Ier avant 1520, c'est le seul cabinet royal de la Renaissance française conservé. Dans le goût du studiolo italien, cette pièce est destinée à la lecture, au travail, à la poésie, la méditation, et aux collections. Le décor est constitué de 180 panneaux de chêne, sculptés, peints et dorés qui dissimulent quatre placards à mécanisme secret renfermant des objets d'art.

En vogue dans les années 1560, les cabinets de curiosités sont l'ancêtre des musées. Les princes d'Europe y rassemblent différents types d'objets : merveilles de la nature, objets d'art ou rapportés de voyage et les trésors antiques (le 16e est un siècle de fouilles archéologiques effrénées).

La salle des Valois (1er étage)

salle des Valois_les appartements royaux (T. Bourgoin)Voir l'image en grandDe Louis XII à Henri IV, sept rois séjournent au château de Blois, qui se trouve ainsi au cœur de l'histoire de France pendant un siècle. François Ier centralise l’administration royale, en se basant sur les principes de souveraineté du roi et de droit divin. Il esquisse la monarchie absolue qui est compromise par les guerres de Religion, puisque son fils Henri II, et ses petits fils ne parviennent pas à établir une paix durable. Les œuvres présentées dans cette salle font référence aux collections des Valois, en particulier celles de François Ier, protecteur des arts, qui constitua au fil des ans une sorte de musée de la couronne.

La chambre du roi (2e étage)

Chambre du Roi_les appartements royaux (D. Lépissier)Voir l'image en grandLes décors de cette pièce font référence à Henri III. Souvent caricaturé, celui-ci est soucieux du prestige de la monarchie. Il réglemente donc les usages de la Cour en limitant son accès au roi, ce qui le sacralise (et servira de modèle pour « l’étiquette » de Louis XIV à Versailles). La taille impressionnante du lit présenté dans cette salle ainsi que son décor rappellent la fonction d'apparat de la chambre. Plus qu'un espace de repos, le roi pouvait aussi y recevoir, ou y discuter avec ses proches conseillers.

Henri III s’entoure d’un groupe de favoris, « les mignons », qui constitue un véritable parti, dirigé contre les grandes familles, ce qui le rend impopulaire. La tradition dit que c’est dans cette pièce que le Duc de Guise fut assassiné sur son ordre.

La salle du conseil (2e étage)

salle du conseil - appartements royauxVoir l'image en grandLa salle du conseil, où se réunissaient le roi et ses conseillers, passe pour avoir été, avec la chambre du roi, le théâtre du drame de Blois : l'assassinat du duc de Guise. Point d'orgue des guerres de Religion qui ravagent la France dans la deuxième moitié du 16e siècle, cet épisode douloureux est relaté à travers les toiles du 19e siècle. Présentées par ordre chronologique, elles décrivent les événements à la manière d'une bande dessinée et révèlent la vision très théâtrale des peintres romantiques sur le sujet.

A visionner : l'un des premiers films en noir et blanc de 1908, relatant cet assassinat, est projeté dans la salle.

La galerie Duban (2e étage)

Galerie Duban - les appartements royauxVoir l'image en grandEn 1843, Félix Duban fait du chantier du château de Blois un modèle pour la remise en état des autres monuments du Val de Loire. Si les restaurations extérieures sont fidèles, les décors intérieurs sont presque totalement créés par Duban qui réinterprète ceux de la Renaissance. L'architecte utilise la photographie, qui vient d’être inventée, afin d’atteindre la vraisemblance historique.

Dans cette salle, se trouve l'appareil photographique de Mieusement, un jeune photographe blésois, qui prend, à l'époque, plus de 4000 clichés pour la Commission des Monuments Historiques. Des copies de certaines de ses photos sont également présentées, vous permettant ainsi de découvrir le château au 19e siècle.

La salle Néo-Renaissance (2e étage)

Salle Néo-Renaissance (F. Lauginie)_appartements royauxVoir l'image en grandCette salle présente des meubles et des objets d'art créés au 19e siècle, dans le style Néo-Renaissance. La restauration de nombreux monuments historiques inspire les artistes pour leurs propres créations.

Nombre de ces meubles ont paru avec éclat lors des salons ou des expositions universelles de l'époque. Les grands vases exposés ont été produits à Blois, qui fut un grand centre de production de faïences jusqu'à la moitié du 20e siècle, ils reprennent des motifs décoratifs ou héraldiques inspirés du château.

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